Van Snick: “S’améliorer personnellement est un travail sans fin”

Publié le 21 June 2019

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Charline Van Snick, championne d’Europe 2015 à l’occasion des premiers Jeux Européens, sera ce samedi matin la première des douze judokas belges à fouler les tatamis de la Chizhovka Arena à Minsk. Objectif ? “Faire de mieux en mieux et me dépasser, toujours aller chercher plus loin.”

“Qu’importe la compétition, je veux sans cesse m’améliorer personnellement. C’est un travail sans fin”, a ajouté la Belge de 28 ans, double championne d’Europe en moins de 48 kg (2015 et 2016) et active depuis la fin des Jeux 2016 en moins de 52 kg.

Malgré quelques petits pépins physiques ces derniers mois, celle qui habite Paris reste résolument confiante, notamment grâce à sa préparation mentale. “Dans le judo, la performance est multifactorielle. Beaucoup de choses peuvent entrer en compte, le physique comme le mental. Je fais d’ailleurs de l’auto-hypnose et de la relaxation. J’essaie d’avoir des lectures inspirantes, de faire des choses pour me détendre et me concentrer sur la compétition”, a expliqué Van Snick au village des athlètes de la capitale biélorusse.

Malgré tout, Van Snick a avoué que la perte de poids a été particulièrement difficile cette fois-ci. “J’espère que cela n’aura pas de conséquences négatives sur ma forme du jour”, insistant sur le travail primordial de récupération après la pesée. “Mon corps paie peut-être les conséquences de dix ans de régime”, a ajouté Van Snick, dont le palmarès renseigne une troisième place aux JO 2012 à Londres, cinq médailles continentales, dont deux titres, une victoire en Grand Chelem et huit en Grand Prix.

La Liégeoise jettera un coup d’œil au tirage au sort effectué vendredi, ne fut-ce que pour avoir une idée de son quart, “afin de faire un peu de visualisation, rentrer dans ma compétition, mettre un visage sur mon adversaire et regarder certains de ses combats”.

Avec une compétition qui débute dès ce samedi matin, Van Snick ne pourra pas assister ce vendredi soir à la cérémonie d’ouverture au stade Dinamo, rénové pour l’occasion. “C’est l’histoire de ma vie ça”, a-t-elle rigolé, expliquant qu’elle n’a jamais assisté à une seule cérémonie d’ouverture. “C’est la cinquième fois que ça m’arrive après une Universiade, deux Jeux Olympiques et deux Jeux Européens. Je vais manquer un beau spectacle mais il faut se concentrer sur la compétition. Le plus important c’est évidemment d’être en forme pour combattre.”

© Belga

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