Le Japon à domicile à l’Open d’Arlon

Publié le 9 February 2017

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Les espoirs japonaises ont dominé l’Open d’Arlon de ce week-end. Avant, peut-être, de briller aux JO de Tokyo, en 2020 ?

A l’image de la Danone Nations Cup qui permet au grand public d’entrevoir quelques-unes des futures stars du football, le Ladies Open d’Arlon a toujours été l’occasion pour le grand public belge de découvrir de jeunes talents internationaux. Et l’édition de ce week-end n’a pas dérogé à la règle.

Organisé par le J.C. Stockem, le tournoi a, cette année encore, été boosté par la présence de nombreuses délégations étrangères (USA, Australie, Royaume-Uni, Suisse, Allemagne,…). De quoi permettre aux quelques judokas belges inscrites de se frotter au tout haut niveau.

“C’est la troisième fois que je participe au tournoi, sourit Déborah Masy (19 ans) du J.C. Athois. Pour moi, c’est chaque fois l’occasion de me situer par rapport aux meilleures de la catégorie et de voir les progrès qu’il me reste encore à accomplir. Et puis, ce n’est pas tous les jours qu’on a la possibilité d’affronter une Japonaise…”

Loin d’être ridicule mais encore un peu trop juste pour intégrer le tableau final de sa catégorie, la Hennuyère (19 ans) retiendra surtout son succès face à l’Allemande Anna-Maria Freitag lors du deuxième de ses trois combats éliminatoires. “C’est une des forces de ce tournoi, note d’ailleurs la Française Céline Lebrun, vice-championne olympique à Sydney, qui était également présente à l’Hydrion pour coacher les judokas de l’équipe de l’ACS Mulhouse. Les filles sont toujours assurées d’enchaîner plusieurs combats dans une compétition d’un très bon niveau. Pour l’expérience, c’est top.” Et tant pis si les temps d’attente peuvent parfois être longs entre deux combats.

“Affiner la sélection”

Véritable tremplin pour d’anciennes médaillées comme l’actuel vice-championne olympique Odette Giuffrida ou encore la vice-championne d’Europe Guusje Steenhuis, le Ladies Open vaut aussi (et surtout) le détour pour sa délégation japonaise.

Composé d’une douzaine de combattantes dont quelques grands espoirs de la discipline comme Shiyu Umezu (-78 kg) et Hikaru Kodama (+78 kg), le groupe nippon n’est pas passé inaperçu sur les tatamis arlonais comme le prouvent leurs 19 (!) podiums décrochés sur les deux journées.

“Si nous venons à Arlon, c’est principalement pour afiner notre sélection juniore en vue des grands rendez-vous internationaux, souligne Eigo Nose, le coach principal des jeunes élites japonaises. L’obectif est vraiment de voir qui a les qualités pour représenter au mieux notre pays lors d’événements encore plus importants.” Histoire – qui sait ? – peut-être d’imiter une certaine Ai Shishime, l’actuelle championne d’Asie passée par Arlon en 2012.

© Alan MARCHAL

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