S’il n’a pas réussi à décrocher une nouvelle médaille aux championnats du monde, Dirk Van Tichelt a fait mieux que se défendre à Chelyabinsk.
Dirk Van Tichelt n’a pas à rougir de sa prestation aux Mondiaux. © Zahonyi (IJF)
Grosse interrogation de ces Mondiaux dans le clan belge, Dirk Van Tichelt, absent plusieurs mois en raison d’une série de blessures à répétition, a prouvé qu’il faisait partie du gratin mondial dans sa catégorie (-73 kg).
Incapable d’enchaîner deux tournois d’affilée cette année à cause de ses douleurs au cou notamment, l’octuple champion de Belgique a fait grosse impression en Russie. Vainqueur de Martin Ivanov au premier tour, le fer de lance du judo noir-jaune-rouge, classé 10e mondial, a surtout rassuré tout le monde en venant à bout d’Alex Pombo Da Silva, N°4 au ranking IJF et récent médaillé de bronze au Grand Chelem de Tyumen, au deuxième tour.
Lancé, Dirk Van Tichelt a ensuite enchaîné deux autres victoires importantes – des succès aussi intelligentes que stratégiques – avant de buter aux portes des demi-finales contre « la » surprise de ces championnats du monde et le tombeur d’Ugo Legrand, le Coréen Kuk Hyon Hong. “Je ne trouvais pas de solution”, racontera simplement le Belge à Sporza à sa sortie des tatamis.
Renvoyé en repêchages, le dernier champion d’Europe belge a finalement coincé dans la dernière minute de son dernier combat de la journée. Face à Young Jun Lee, l’autre surprise de ces championnats – le Coréen a battu la star Shohei Ono en tableau -, Dirk Van Tichelt a pris les commandes du combat (yuko) avant de finalement craqué et de se faire éliminer par waza-ari : “J’ai fait une erreur et cela m’a été fatal.”
Sans doute fatigué physiquement – sa préparation n’a pas été optimale –, le Belge termine les Mondiaux de Chelyabinsk avec une 7e place et un goût amer en bouche : “Je ne suis pas entièrement satisfait, même si je n’ai ressenti aucune douleur au cou”. Un résultat pourtant très encourageant pour la suite de son programme et les Jeux de Rio.
© A.M.
