Nikiforov : « Je veux faire forte impression aux Mondiaux »

Publié le 28 August 2014

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Pour ses premiers Mondiaux, Toma Nikiforov ne se contentera pas de faire de la figuration. Et ce, malgré une blessure qui l’a pas mal gêné durant sa préparation.

Très en vue depuis 2010 et sa médaille d’argent obtenue aux Jeux Olympique de la Jeunesse, Toma Nikiforov (-100 kg) participera enfin à ses premiers championnats du monde, cette semaine, à Chelyabinsk. « Cela fait un an, depuis mon opération, que j’attends ça… Je suis impatient. J’espère juste ne pas me blesser à nouveau à l’échauffement. » Car, si le judoka bruxellois ne craint personne en Russie, il redoute de voir sa dernière blessure lui jouer un nouveau mauvais tour à quelques heures de son premier combat.

© EdA

Toma Nikiforov ne craint personne à Chelyabinsk. © EdA

Blessé à l’adducteur en juin lors d’un combat d’entraînement avec Joachim Botieau, Toma Nikiforov sait combien tout se joue sur des détails. « Déjà à Tyumen, j’avais les nerfs à l’idée de ne pas pouvoir prendre part au Grand Chelem. J’avais beau sortir d’un excellent début de saison (il avait enchaîné des victoires à Prague, Madrid et La Havane, NDLR), j’en voulais encore plus. Histoire de montrer qu’il faut toujours compter sur moi. Malheureusement, cette blessure m’a ralenti dans ma progression. »

En mode « veille » depuis plusieurs semaines, la révélation du judo international ne veut pourtant pas s’apitoyer sur son sort. « Ce n’est pas mon genre de toute façon, sourit le sociétaire du Crossing Schaerbeek. Je préfère regarder le positif dans tout cela. Et je commence par me dire que ce n’est peut-être pas plus mal d’avoir eu une préparation retardée : je serai en pleine phase ascendante en Russie tandis que mes adversaires seront déjà en phase descendante. Qui sait si ça ne va pas jouer en ma faveur au final ? »

Ambitieux – « Je vise toujours l’or dans les compétitions auxquels je participe » – et zen à la fois, Toma Nikiforov ne veut pas brûler les étapes. « Ce sera un combat après l’autre, sans pression inutile. » Un discours posé pour celui que beaucoup d’observateurs considèrent comme un véritable outsider. « Je sens que les gens me regardent différemment depuis mes dernières victoires, explique-t-il. Je sens que certains judokas me prennent beaucoup plus au sérieux qu’avant. Mais je ne m’en soucie pas trop. Je fais mon judo, je m’amuse et je vois ce qui vient après. » Une façon de faire qui lui a très souvent réussie cette saison.

© Alan MARCHAL

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