L’avocat de Van Snick : « Pour moi, la médaille de Charline est perdue »

Publié le 29 October 2013

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Même si Charline Van Snick parvient à prouver le caractère tout-à-fait involontaire pouvant expliquer la présence de cocaïne dans ses urines lors du contrôle positif effectué le 26 août pendant les Mondiaux de Rio, sa médaille de bronze acquise devrait lui être retirée, a déclaré son avocat Jean-Luc Flagothier.

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L’avocat de Charline Van Snick envisage d’aller jusqu’au TAS. © Belga

«Pour moi, si l’échantillon B est également positif, la médaille de Charline est perdue», a déclaré Flagothier.

«Mais nous allons procéder par étape. Nous attendons toujours de la fédération internationale de judo l’ensemble du dossier médical, explique l’avocat de Charline Van Snick. Nous agirons aussi en fonction du résultat de l’échantillon B. La première chose serait de démontrer qu’avec un taux si bas elle a forcément été exposée à une contamination et qu’elle n’est pas consommatrice. Le code mondiale antidopage reprend des exemples suivant que la contamination s’est faite suite à l’intervention d’un médecin, par la famille, par des compléments alimentaires, etc. Mais il n’y a pas de règle absolue en matière de sanction.»

«Nous n’excluons pas d’aller éventuellement au TAS. Là aussi le résultat dépendra des juges (NDLR: le tennisman Richard Gasquet a été blanchi par le TAS pour un contrôle positif à la cocaïne, avec 151 nanogrammes/ml dans ses urines pour 276 à Van Snick). Charline tente actuellement de reconstituer son emploi du temps à Rio. Finalement, elle compte aussi prouver qu’il est improbable que la performance sportive de Charline ait été influencée d’une manière quelconque par la substance trouvée.»

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