L’examen toxicologique de Van Snick est négatif

Publié le 29 October 2013

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L’examen toxicologique des cheveux de Charline Van Snick plaide en sa faveur. © Belga

Charline Van Snick n’est pas consommatrice de cocaïne, selon un récent examen toxicologique des cheveux de la judoka effectué par le laboratoire de Jan Tytgat, le professeur en toxicologie et en pharmacologie de l’Université de Louvain (KUL).

“Notre premier examen toxicologique couvrant la période du 10 août au 10 octobre sur une mèche de cheveu a révélé la présence de 2,3 picogrammes de cocaïne par milligramme, a expliqué le Pr Tytgatlors de la conférence de presse organisée par la judoka contrôlée positive à la cocaïne lors des derniers Mondiaux. Ce qui est 200 fois plus bas que la limite habituelle tendant à démontrer la consommation régulière.”

“Un second examen de segment de cheveu couvrant la période entre juin 2011 et août 2013, n’a révélé pour sa part aucune trace de cocaïne. Ce qui vient corroborer l’ensemble des contrôles négatifs subi par Charline durant ce laps de temps et prouvant aussi qu’elle n’était pas consommatrice à long terme”, a ajouté le professeur.

Charline Van Snick (-48 kg) avait été contrôlée positive à la cocaïne lors des championnats du monde de Rio de Janeiro le 26 août dernier. Elle y avait remporté la médaille de bronze.

Outre la perte de sa médaille, elle risque une suspension de deux ans si le contrôle positif est confirmé.

L’incompréhension domine

Charline Van Snick se dit “étonnée et abasourdie” par les événements qu’elle vit depuis l’annonce faite par la fédération internationale de judo, le 7 octobre dernier, de son contrôle positif lors des derniers Mondiaux de Rio de Janeiro, au Brésil.

“Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Pour moi, le judo est un projet de vie. Je suis un code éthique. Aller dans une démarche de dopage, ce serait « autosaboter » ce projet et voir la fin de mes rêves, de mon emploi et de plein d’autres choses”, a déclaré la judoka belge.

“J’ai tout le temps subi des contrôles négatifs dans mes championnats précédents. J’allais au Brésil pour une médaille, je savais donc que j’allais être contrôlée. Toutes les personnes qui me connaissent savent que je n’aurais jamais pu faire une chose pareille.”

“Ce résultat-là sera toujours à moi”

Van Snick est apparue surprise à l’annonce que l’on puisse lui retirer sa médaille au cas où l’échantillon B serait lui aussi positif. “C’est difficile à digérer. Mais même si l’on me la retire, je sais la façon dont je l’ai obtenue. Ce résultat-là sera toujours à moi puisque je me sens droit dans mes bottes.”

Pour conclure, la Liégeoise, qui est actuellement blessée au pied, a déclaré vouloir “continuer à se battre” mais a regretté des propos “faux et désobligeants” publiés dans la presse depuis l’annonce de son contrôle positif. “On a mis en doute mon professionnalisme et ma gestion de carrière. Je refuse d’entrer dans la polémique, mais des personnes comme le président de la fédération, mon entraîneur et mon préparateur physique peuvent prouver à souhait mon professionnalisme.”

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