Budapest, une reprise « tant attendue » pour les Belges

Publié le 22 October 2020

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Huit mois après le Grand Chelem de Düsseldorf, le circuit international reprend ce week-end, à Budapest, pour les judokas. Et ce, malgré la recrudescence de la pandémie.

61 nations, 409 compétiteurs et une seule envie : retrouver la compétition. C’est à Budapest, la capitale hongroise, que le judo international se relance ce week-end après une interruption longue de huit mois.

« C’est un tournoi que les judokas attendent depuis très longtemps, souligne Cédric Taymans, le directeur sportif de la Fédération francophone belge (FFBJ). Pour nos élites, la compétition est un moteur qu’il est parfois difficile de remplacer. C’est donc une bonne chose pour eux qu’ils puissent à nouveau exercer leur passion, même si le contexte n’est pas optimal… »

Dans une Europe à nouveau frappée de plein fouet par le coronavirus, le Grand Chelem de Budapest s’annonce « spécial », de l’aveu même des compétiteurs belges. Testés à deux reprises en l’espace de 48 heures avant leur départ, ils devront encore se soumettre à deux autres tests sur place : un premier à leur arrivée et un second avant leur pesée officielle. De quoi chambouler leurs habitudes… et faire monter le stress.

« Le protocole mis en place par la Fédération internationale est assez rassurant mais il est évident que les judokas devront s’adapter aux circonstances particulières de cette compétition, estime Cédric Taymans. Porter le masque en permanence et respecter la distance sociale en dehors des tapis tout en restant concentré sur ses combats, ça demande encore plus d’efforts. »

« L’opposition a manqué »

À 9 pour représenter la Belgique – pour peu qu’aucun d’entre eux ne soit déclaré positif avant le début de la compétition – les élites sélectionnés par la FFBJ et la VJF se disent prêts pour cette reprise internationale. D’autant plus que les derniers mois ont souvent été mis à profit pour régler quelques pépins physiques ou peaufiner quelques réglages techniques et tactiques.

« Physiquement, ils sont tous au top, estime encore Cédric Taymans à propos de ses protégés. Maintenant, il faut voir où ils en sont par rapport à d’autres judokas qui n’ont pas toujours été confinés ou qui n’ont pas été soumis aux mêmes restrictions. »

En manque d’opposition durant de longues semaines – Toma Nikiforov a même fait l’aller-retour entre Bruxelles et Paris, mercredi dernier, pour se frotter à de plus gros gabarits à l’Insep – les Belges ne devraient donc pas bouder leur plaisir à Budapest. En espérant déjà, peut-être, glaner une médaille pour fêter leur première sortie post-Covid.

Quelques forfaits belges

D’abord annoncés dans la délégation belge sélectionnée pour le Grand Chelem de Budapest, Malik Umayev (-73 kg) ainsi que Matthias Casse (-81 kg) et Sami Chouchi (-81 kg) n’ont finalement pas fait le voyage en Hongrie.

Si l’Anversois, vice-champion du monde et champion d’Europe en titre, a décidé de rester en Belgique en raison d’une blessure, Sami Chouchi et Malik Umayev ont préféré faire l’impasse à cause, en partie, des mesures sanitaires liées au coronavirus.

Toujours blessé, Dirk Van Tichelt (-73 kg) ne prendra pas part à la compétition non plus.

Côté féminin, Roxane Taeymans (-70 kg) a fait savoir qu’elle passerait également son tour, tout comme Charline Van Snick (-52 kg) qui préfère se concentrer sur les championnats d’Europe prévus à la fin du mois de novembre à Prague.

© A. Ma.

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