Anne-Sophie Jura (-48 kg), Mina Libeer (-57 kg), Roxane Taeymans (-70 kg), Dirk Van Tichelt (-73kg), Matthias Casse (-81 kg) et Sami Chouchi (-81 kg) n’ont pas franchi le cap des qualifications au Grand Chelem d’Osaka, au Japon.
Délocalisé de Tokyo à Osaka, le grand rendez-vous japonais de la fin d’année (qui réunit un plateau de premier choix, notamment parce qu’il distribue de précieux points pour la qualification au Masters (15-16 décembre) de Guangzhou) ne restera pas forcément un grand souvenir pour les judokas belges engagés sur les tapis ce week-end.
Ainsi, à l’image d’Anne-Sophie Jura (IJF 26) qui a été éliminée d’entrée par ippon face à la Portugaise Joana Diogo (IJF 28), aucun Belge n’est parvenu à se hisser dans les blocs finaux.
Mina Libeer (IJF 45), bien qu’elle ait écarté la Kazakhe Sevara Nishanbayeva (IJF 25) par ippon, a ainsi perdu sur ippon son deuxième combat face à la Sud-Coréenne You Geong Kwon (IJF 8). Tout comme Roxane Taeymans (IJF 22) a subi exactement le même sort contre le Venezuelienne Elvismar Rodriguez (IJF 16), après avoir éliminé la Chinoise Hongyan Liu (IJF 80) sur ippon.
Dirk Van Tichelt (IJF 33) (qui tout au long de sa carrière a connu bien des déboires contre les Japonais) a eu la malchance de tomber dès le premier tour sur Masashi Ebinuma (IJF 65), qui occupait comme lui la troisième marche du podium olympique de Rio en 2016 dans la catégorie de poids inférieur et qui s’est hissé jusqu’en finale du tournoi d’Osaka. Le Belge s’inclinant sur ippon après trois minutes de combat.
Matthias Casse (IJF 8) et le vice-champion d’Europe Sami Chouchi (IJF 17), exemptés du premier tour, ont succombé au second tour, respectivement face au Suédois Robin Pacek (IJF 59) et au Sud-Coréen Seungsu Lee (IJF 26).
Une année n’est donc pas l’autre. En 2017, en effet, Toma Nikoforov (-100 kg) avait conquis le bronze à Tokyo, comme Amelie Rosseneu (-48 kg) cinq ans plus tôt.
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