Ce mercredi, Matthias Casse (-81 kg) est donc devenu le premier judoka chez les messieurs à rapporter un titre mondial à la Belgique à Budapest. Interview à sa sortie de tapis.
Après Ingrid Berghmans et ses six titres mondiaux, et Gella Vandecaveye, et ses deux médailles d’or, Matthias Casse est le troisième Belge à monter sur la plus haute marche du podium d’un championnat du monde. Une sensation « incroyable » pour le jeune judoka de 24 ans.
« J’ai déjà été champion d’Europe et vice-champion du monde. Mais champion du monde, c’est autre chose. Je suis incroyablement heureux », sourit le protégé de Mark van der Ham. « Mais le grand objectif de l’année est encore à venir. Je dois rester calme et m’entraîner dur pendant six semaines afin de décrocher l’or à Tokyo. »
« En finale, je savais que le Géorgien était un judoka incroyablement fort et explosif. J’ai dû attendre et frapper juste quand il le fallait. C’était un moment de libération », a commenté l’Anversois en parlant du Géorgien Grigalashvili, qui l’avait éliminé en demi-finale des championnats d’Europe l’automne dernier. « C’était une compétition complètement différente, juste après l’interruption à cause du coronavirus. À l’époque, je cherchais encore ma forme. Je me suis amélioré à chaque tournoi. »
Louant les qualités de son coach avec qui il forme « un très fort duo qui permet de réussir de très bons résultats », Matthias Casse voit plus loin que ce premier titre mondial : « Je suis proche de ma meilleure forme, mais cela peut encore être amélioré. Je vais le prouver à Tokyo. En tout cas, ce Mondial me donne beaucoup de confiance. Je me sentais bien sur le tapis. J’étais détendu, aussi bien avant que pendant les combats. Si je vais à Tokyo avec ce sentiment, cela devrait sûrement bien aller. Aller chercher une médaille, c’est dans ma tête depuis très longtemps déjà. Je veux tout faire pour y arriver. »
© Avec Belga
