Toma Nikiforov a ponctué un stage de deux semaines avec la manière en prenant la médaille de bronze du Grand Chelem de Tbilissi : « Tout est bien qui finit bien. » Et ce, même si le champion d’Europe 2018 a terminé le tournoi sur un pied en raison d’une blessure à la cheville.
« La journée a été longue et la fatigue était bien présente dans les jambes après deux semaines de stage, a reconnu le Schaerbeekois de 28 ans, vainqueur du Grand Chelem de Tachkent en Ouzbékistan il y a trois semaines. J’ai bien débuté ma journée et j’étais assez serein et confiant dans mon judo malgré que ma forme n’était pas celle de Tachkent, où j’étais plus explosif. »
Le Belge (-100 kg) a ensuite dû s’employer, et faire abstraction d’une gêne à la cheville après son long combat contre le Géorgien Onise Saneblidze (IJF 52), pour obtenir la médaille de bronze, synonyme d’un 7e podium dans un tournoi majeur (GSL).
« Pour le bronze, je combats sur un seul pied mais finalement, ça se termine bien », détaille encore le protégé de Damiano Martinuzzi.
Le judoka belge a également subi la bagatelle de huit tests PCR en préambule de ce Grand Chelem : « C’était assez éprouvant au niveau de l’attente et du stress, car il y a eu beaucoup de cas positifs au coronavirus ici. »
« On vise d’abord les championnats d’Europe et du monde… Pourquoi pas s’illustrer là-bas ? »
Cette nouvelle très bonne performance, synonyme de 500 points au ranking olympique, permet aussi au judoka d’assurer davantage sa position de qualifié potentiel pour les Jeux de Tokyo cet été. « Les Jeux, c’est encore loin, assure-t-il. Je n’y pense pas encore mais tous les points pris, c’est du bonus. »
Avant de pouvoir éventuellement se rendre au Japon, l’actuel 24e mondial dans sa catégorie a d’autres objectifs. « On vise d’abord les championnats d’Europe et du monde… Pourquoi pas s’illustrer là-bas ? Il y a des titres à prendre et c’est une bonne préparation pour Tokyo. »
Après l’Euro, prévu du 16 au 18 avril à Lisbonne, Toma Nikiforov devrait disputer le Grand Chelem de Kazan (5-7 mai) avant les Mondiaux, qui se tiendront à Budapest du 6 au 13 juin dans la capitale hongroise.
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