Ni Anne-Sophie Jura, malgré un parcours méritant qui lui a valu la 7e place, ni Dirk Van Tichelt n’ont approché le podium du Grand Chelem de Tokyo, ce samedi, dans la capitale japonaise.
“C’était un max d’expérience et de sensations de combattre dans le pays du judo en affrontant les meilleures mondiales !” Bien qu’elle ait vu la petite finale lui filer entre les doigts à 30 secondes de la fin de son dernier combat de la journée, Anne-Sophie Jura (-48 kg) souhaitait retenir le meilleur de sa participation au Grand Chelem de Tokyo. Il faut dire que la championne de Belgique a montré de très bonnes choses sur les tapis japonais.
Classée 39e au ranking mondiale, la judoka hennuyère a ainsi écarté aux pénalités la championne de France en titre Lucille Duport (IJF 47), puis la Serbe Milica Nikolic, numéro 3 mondiale, grâce à deux waza-aris.
Malheureusement, malgré de bons débuts, Anne-Sophie Jura a ensuite été contrainte à l’abandon en quart de finale par la Japonaise Hiromi Endo (IJF 26), médaillée d’or au Grand Prix de Zagreb fin septembre. Et ce, après une demi-minute, en raison d’une clé de bras.
Opposée en repêchages à la Sud-Coréenne Bokyeong Jeong (IJF 8), vice-championne olympique, la Belge a été réduite à la défensive, limitant dans un premier temps les dégâts à deux points de pénalité, avant de concéder un waza-ari fatal à 30 secondes de la fin.
De son côté, Dirk Van Tichelt a également été prématurément éliminé par un adversaires asiatique. En effet, c’est le Japonais Rentaro Nogami, 19 ans, qui a sorti le Belge (IJF 16) d’un impeccable mouvement de jambe suivi d’une immobilisation dès les huitièmes de finale.
Exempté du premier tour, “l’Ours de Brecht” avait pourtant impressionné aux dépens du champion d’Allemagne Lukas Vennekold (IJF 244), 21 ans, auquel il a infligé deux waza-aris avant de conclure sur un ippon, au deuxième tour.
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