Heylen lance une entreprise et met en garde Van Snick

Publié le 12 October 2016

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Fraîchement retraitée, Ilse Heylen compte se reconvertir dans le domaine du team building.

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Heylen continue d’être très active dans le monde du judo. © Belga

Après avoir manqué de peu, en mai, sa qualification pour ses 4es JO consécutifs à Rio, la judoka belge qui compte le plus de médailles internationales (52 dont 18 or, NDLR) va lancer une entreprise liée au judo sous la forme d’entraînement et de team building. Elle s’adressera au monde du sport mais aussi de l’entreprise.

La médaillée de bronze aux JO d’Athènes en 2004, a tourné facilement la page à 39 ans. “Je suis très occupée avec le lancement de l’ASBL, les leçons de judo à Malines aux pompiers et policiers en formation, mais aussi les entraînements aux judokas de haut niveau du Top Judo Anvers (qui réunit 8 clubs) et du Judocentrum de Louvain, tout en préparant ma fête d’adieu le 25 novembre.”

“Je veux accompagner les judokas, organiser des clinics autour du judo et des thèmes comme la prévention des blessures, mais je veux aussi offrir mon expérience aux entreprises dans le team building. A partir du 1er janvier, cette entreprise sera mon métier principal et mon mari Olivier (Berghmans) travaillera avec moi. Nous nous concentrerons d’abord sur la Belgique, mais il y a des discussions avec des personnes intéressées à l’étranger.”

“Pas une mince affaire pour Charline en moins de 52 kg”

Ilse Heylen continue à suivre le judo de compétition et met en garde Charline Van Snick qui a l’intention de monter de catégorie et de rejoindre les moins de 52 kg, la catégorie de Heylen.

“En moins de 48 kg, la vitesse d’exécution est importante, en moins de 52 kg on se base davantage sur la technique. Elle devra la travailler. En moins de 48 kg, Charline est une des judoka avec le plus de force. Si elle monte de catégorie, elle rencontrera des adversaires au moins aussi fortes qu’elle. Et il y a aussi la taille. Elle est relativement petite (1m58, NDLR), est souvent prise par le col et dominée. Dans l’année post-olympique ce sera relativement facile, mais à deux ans des JO de Tokyo (2020), quand les cadors des moins de 52 kg seront à leur meilleur niveau, ce ne sera pas une mince affaire pour Charline.”

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