Le dojo fédéral au Blocry dans un an

Publié le 26 May 2015

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Le Blocry accueillera le dojo fédéral de judo dans un peu plus d’un an : la première pierre a été posée par les autorités wallonnes.

© EdA - Alan MARCHAL

André Antoine, René Collin et Michel Bertrand étaient entourés des élites francophones pour la pose de la première pierre. © EdA – Alan MARCHAL

«C’est un rêve qui prend vie sous nos yeux ! » A l’image de Michel Bertrand, président de la Fédération francophone belge de judo (FFBJ), c’est tout une discipline qui a vécu intensément, hier soir, la pose de la première pierre du dojo fédéra au centre sportif du Blocry.

Dans les cartons depuis de longs mois, le projet initié par André Antoine, ancien ministre des Sports, s’est concrétisé sur le terrain de la triplette où le nouveau président du Parlement wallon ainsi que René Collin, l’actuel ministre des Sports, Eddy De Smedt, responsable du haut niveau au Comité Olympique (COIB), et Michel Bertrand ont posé l’empreinte de leur main afin de marquer le début des travaux.

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« Concrètement, une surface de 1000 m2 sera consacrée, en priorité, aux élites du judo francophone, assure René Collin. L’objectif est de leur permettre d’évoluer dans de meilleures conditions afin qu’ils puissent ramener plus de médailles encore. »

D’un coût total d’un million et demi d’euros – « 1 221 000 euros ont été débloqués par la Wallonie via Infrasport tandis que le solde restant, à savoir 25 %, sera financé par la FFBJ », détaille le ministre des Sports -, le futur dojo fédéral profitera pleinement de tous les avantages de la cité universitaire. « Pour nos judokas, s’installer définitivement à Louvain-la-Neuve va permettre de ne plus gaspiller leur énergie dans des trajets inutiles par exemple, explique Cédric Taymans, directeur technique de la FFBJ. Non seulement, ils trouveront ici un tapis où s’entraîner régulièrement mais aussi des soins médicaux appropriés grâce aux facultés universitaires. C’est une vraie plus-value pour nous. Et comme les bureaux de la Fédération vont aussi déménager au même endroit, ça permettra de consolider les liens entre les judokas et le staff qui les entoure. Bref, c’est un superbe outil qui va nous faciliter la vie. »

Sorte d’Insep wallon, le dojo fédéral – qui s’ouvrira également aux clubs ottintois, dans la mesure du possible – devrait être inauguré vers la fin de l’été 2016. « Selon les prévisions, les travaux ne doivent pas durer plus de 365 jours ouvrables », avance Michel Bertrand.

Plus qu’un an à attendre donc pour les judokas francophones.

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