Un retour en or pour Van Snick : “Difficile de retenir mes larmes”

Publié le 17 October 2014

Partagez cet article

Hier jeudi, Charline Van Snick a frappé un grand coup en gagnant le tournoi ouzbek, un mois après son retour à la compétition.

© G. Sabau (IJF)

Charline Van Snick a encore une belle marge de progression, selon ses dires. © G. Sabau (IJF)

Au téléphone, on ne ressent pas d’euphorie particulière. Juste une incroyable détermination que l’on perçoit dans l’intonation de sa voix. «Ici, j’ai vraiment l’impression d’être au bout du monde.»

Mais Charline Van Snick n’est pas allée en Ouzbékistan pour des prunes. Un mois après avoir décroché la troisième place au tournoi de Zagreb pour son grand retour à la compétition, la Liégeoise a fait encore mieux à Tachkent. En battant la Turque Sumeyye Akkus en finale, elle a tout simplement gagné l’épreuve. «Certes, son tirage était favorable, explique son entraîneur français Baptiste Leroy. Mais Charline est déjà à un très bon niveau. Je ne suis pas surpris qu’elle ait gagné.»

«J’étais venue pour ça, lance-t-elle. Je veux toujours battre toutes les filles qui se trouvent face à moi sur le tapis.»

C’est fait et très bien fait même! «Pourtant, j’ai connu un début de tournoi difficile.» Mais, après, elle n’a fait qu’une bouchée de ses adversaires. Celle qui pointait avant le tournoi à la 30e place mondiale dans sa catégorie (-48kg) a fini par monter sur la plus haute marche du podium. Ce qui ne la laissa évidemment pas de marbre.

«Cette journée fut très émouvante pour moi, concéda-t-elle avant de passer à table. Quand j’ai gagné la finale, j’étais, bien sûr, très contente même si je ressentais des douleurs au genou. Et lorsque je me suis retrouvée sur le podium et j’ai entendu la Brabançonne, cela a été un moment très particulier. J’ai éprouvé des difficultés à retenir mes larmes. C’est quand même ma première médaille d’or depuis que je suis revenue sur les tatamis. Ce n’est pas rien!»

Celle qui fut médaillée de bronze aux JO de Londres en 2012 s’estime, pourtant, encore assez loin de son meilleur niveau. «Lors de ma rentrée à Zagreb, je devais être à 70% de mes capacités. Maintenant, je dirais que je suis à 75%.»

Le 31 octobre, Van Snick participera au Grand Chelem d’Abu Dhabi «où le niveau sera beaucoup plus élevé».

© D.Le.

Partagez cet article

Back to Top