Dix jours « Peace & Judo » à Malte

Publié le 14 August 2014

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À Malte pour rencontrer des dizaines de judokas européens dans le cadre du projet «Judo for Peace», Max Delvigne revient avec des souvenirs plein la tête.

Si l’été permet souvent aux judokas de souffler un peu avant d’entamer la fin de la saison, une petite dizaine d’athlètes belges ont choisi de se rendre à Malte pour participer au projet «Judo for Peace». Parmi eux, Max Delvigne (J.C. Sambreville), ne regrette pas d’avoir sacrifié 10 jours de leurs vacances: «C’était tout simplement inoubliable».

© Max Delvigne

La délégation belge a mis l’ambiance à Malte. © Max Delvigne

Organisé afin de permettre aux judokas d’échanger sur leur sport mais aussi sur leur culture respective, «Judo for Peace» réunissait 10 délégations européennes sur l’île de Malte. «L’idée était de partir à la rencontre de jeunes dont la passion était la même que la nôtre, explique Max Delvigne. C’était une sorte de camp de vacances où toutes les nationalités se mélangeaient. » Venus de Belgique, Biélorussie, Allemagne, Ukraine ou encore Italie, près d’une centaine de judokas ont ainsi envahi La Valette entre la fin du mois de juillet et le début du mois d’août. Avec, comme objectif principal, d’apprendre à se connaître et de s’ouvrir aux autres.

Hébergés dans les bâtiments de l’université locale, Max Delvigne et les autres Belges ont donc enchaîné les sessions de judo et les modules de discussion. «Le voyage ne se limitait pas seulement à des rencontres sur les tatamis, assure le jeune judoka de 18 ans. Le but était vraiment de partager un maximum avec les autres jeunes: on leur faisait découvrir les spécialités culinaires belges et eux nous expliquaient ce qui était propre à leur pays. Rien n’était cloisonné. Par exemple, on avait beau être quatre judokas de Sambreville à avoir été sélectionnés pour ce voyage, on ne cherchait pas à rester ensemble à tout prix. » À chacun de vivre sa propre expérience et «de se débrouiller pour se faire comprendre, ce qui n’était pas toujours facile avec ceux qui ne parlaient ni français ni anglais».

Participer à la vie locale

© Max Delvigne

© Max Delvigne

Plus qu’un camp de vacances entre judokas, ces 10 jours à Malte étaient aussi l’occasion de découvrir et de participer à la vie sur l’île. «On a fait un peu de tourisme mais pas seulement. On a également donné un coup de pouce pour des projets plus locaux. » Pendant que certains collectaient des fonds, d’autres se relevaient les manches afin de nettoyer le jardin de L-Gharusa Tal-Mosta. «Dans tous les cas, on s’est rendu compte que les Belges avaient le chic pour mettre l’ambiance. C’était sympa. »

Bilan du voyage? «On a fait de nouvelles connaissances avec qui on souhaiterait rester en contact, espère le judoka sambrevillois. Et puis, ça nous renforce dans l’idée que le judo n’est pas seulement un sport, c’est aussi une façon d’appliquer un code moral qui se comprend de tous.»

Aujourd’hui rentrée en Belgique, la délégation belge ne retiendra que du positif de ce voyage. Pour Max Delvigne en tout cas, c’est clair: «Si c’était à refaire, je saute directement sur l’occasion. »

© Alan MARCHAL

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