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Alors que les résultats de l’analyse de l’échantillon B de Charline Van Snick devraient prochainement être communiqués, le Liégeois Alain Neutelers, judoka passionné, a lancé l’idée de créer une association de fait dont l’objectif serait de soutenir financièrement les actions en justice des judokas de haut niveau.
Partagée sur le réseau social Facebook, l’initiative d’Alain Neutelers fait son petit bout de chemin. S’il est encore impossible de savoir si la proposition du judoka liégeois se concrétisera, l’appel rencontre un certain engouement sur internet. Affaire à suivre.
“L’appel d’Alain Neutelers”
Bonjour à tous,
Je suis conscient que ce message est un peu long mais vous demande malgré tout de le lire car parfois il faut un minimum de mots pour marquer les esprits.Notre petit pays dispose de beaucoup de beaux athlètes dans la discipline “judo” et cela depuis déjà quelques années. Nos représentants de différentes associations sont d’ailleurs fiers des résultats obtenus. Lors des derniers jeux Olympiques, Jacques Rogge s’exprimait dans ce sens ” Notre pays récolte une médaille et une fois de plus en commençant par le Judo.Ces athlètes investissent beaucoup de temps et se donnent avec passion au risque parfois d’être confrontés à de sévères blessures. Le résultat atteint n’est jamais là sans raison.Comme vous le savez, notre sportive Liégeoise (Charline Van Snick) est à ce jour suspectée, accusée de dopage.
Comme l’a rappelé rapidement le ministre Antoine et dans l’esprit de la loi, il y a toujours présomption d’innocence.
Cependant dans les faits et les attitudes de beaucoup de personnes, il y a aussi “présomption de culpabilité”. Les sponsors deviennent “frileux”, les associations et autres organismes restent silencieux. Ainsi, une athlète qui était dans la lumière et incarnait la joie de vivre, se retrouve sous les feux de la rampe et puis finalement dans l’ombre.
Je précise ici que je ne veux pas par ce message créer la polémique ; il appartiendra à chacun de prendre ses responsabilités. Je ne monterai pas au créneau contre personne, ce n’est pas le but.
Anne Looze et Marc Van Snick, les parents de Charline, passionnés depuis longtemps par le judo, actifs dans ce milieu et toujours pleins d’empathie et de gentillesse mènent à ce jour un combat pour défendre l’intégrité de leur fille.
Ce combat est de toute nature et il implique beaucoup de ressources personnelles et émotionnelles.
Il leur faut aussi beaucoup de ressources financières car comment se défendre contre de grandes institutions ?
1) il faut demander l’appui et le conseil d’un avocat
2) il faut aussi l’expertise d’un toxicologue
3) il faut se déplacer à l’étranger avec ces experts pour défendre sa cause.
Vous le comprendrez, toutes ces mesures impliquent rapidement beaucoup d’argent et le Judo n’est pas un sport porteur d’argent comme certains autres même à un niveau élevé.
Marc et Anne, disposant d’une certaine pudeur et de réserve, ne demanderont pas un appui financier. Cette attitude est tout à leur honneur.
C’est à nous d’aller vers eux, en créant une association de fait ou une asbl qui aidera Charline et ses parents pour son combat aujourd’hui et qui pourra aider d’autres judokas demain si cela venait à se reproduire.
Cette proposition vient donc pour tous les judokas de haut niveau dans notre petit pays.
Bien sur il faudra un minimum de règles pour éviter les abus ou personnes mal intentionnées.
Voilà, il y a beaucoup de fans de Charline, il y a beaucoup de judokas dans tous les clubs et si chacun verse 5 euros ( le prix d’un sandwich avec boisson), 10 euros ( le prix d’un plat chaud dans une station d’essence ou pizza) ou 20 euros et plus, cet argent pourra les aider.
Je demande uniquement à ceux qui accepteraient de verser un montant minimum de 5 euros de cliquer sur (le bouton) “J’aime”. Et ce, uniquement une fois.
Si un nombre suffisant se manifeste, nous ouvrirons un compte financier la semaine prochaine et vous indiquerons sur quel compte versez la somme que vous désirez verser.
D’avance merci à tous pour Charline, mais aussi ne l’oubliez pour tous les judokas.
Judokas et solidaires
© A.M.
