Van Tichelt prêt à en découdre à Rio : «Tout est en place»

Publié le 28 August 2013

Partagez cet article

On ne change pas une méthode qui paie :en pleine confiance après de brillants résultats, Dirk Van Tichelt est arrivé relax aux Mondiaux.

© Belga

N.2 mondial des -73kg, Dirk Van Tichelt espère renouer avec une médaille dans un grand championnat. © Belga

Hors année olympique, les championnats du monde sont évidemment le sommet de la saison, mais c’est pourtant particulièrement relax que Dirk Van Tichelt a débarqué à Rio. Rassuré sur son état de forme par ses récentes victoires à Miami (Grand Prix, mi-juin), Sans Salvador (Pan American Open, fin juin) et au Grand Chelem de Moscou, fin juillet. Un hat-trick doré qui lui laisse beaucoup d’espoirs et… une minuscule inquiétude.

«Celle d’avoir été en forme un peu trop tôt, lâche le N.2 mondial en -73 kg. Plus sérieusement, tout semble en place. J’ai les meilleurs là-bas. Mais bien sûr, tout reste à faire ce mercredi».

Même en figurant parmi les favoris vu son rang, le résident de Tessenderlo a suffisamment d’expérience à 29 ans, pour savoir combien le podium est encore loin, lui qui n’en a plus accroché un en grands championnats (JO, Mondiaux, Euro) depuis le Mondial… 2009 (bronze à Rotterdam).

«C’est vrai ça date, mais la catégorie est très ouverte et il n’y en a pas beaucoup qui multiplie les médailles au travers des années, poursuit le champion d’Europe 2008. Avec le temps, j’ai aussi appris qu’une médaille tenait à pas grand-chose».

Et de notamment revenir sur l’énorme déception des Jeux de Londres, l’été dernier…

« Je repense souvent aux JO »

«Je l’avoue : je repense encore très souvent à mon élimination au 2e tour contre l’Américain Nicholas Delpopolo (Ndlr : convaincu de dopage au cannabis par la suite et disqualifié, voir par ailleurs), concède le judoka du JC Coxyde. J’étais pourtant en pleine forme et magnifiquement préparé. Mais j’ai senti tout de suite que cela n’irait pas ce jour-là. Je devais combattre pour trop de monde: la Belgique, le COIB, la fédération, le Bloso, mes entraîneurs, et j’en oublie. J’ai craqué. À Rio je ne jouerai en tout cas que pour moi. En toute décontraction, sans stress. Mais pour gagner. Je sais que je suis désormais un des plus anciens d’un plateau très costaud à l’image du N.1 mondial (le Mongol Nyam-Ochir Sainjargal), mais heureusement en judo ce n’est pas nécessairement le plus fort qui gagne, mais parfois le plus malin…».

© Arnaud BOEVER

Partagez cet article

Back to Top