Bottieau confirme avec le bronze européen

Publié le 27 April 2013

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Troisième de l’Euro pour la deuxième année d’affilée, Joachim Bottieau s’affirme un peu plus encore sur la scène internationale. 

Le poing rageur et les dents serrées après sa victoire en petite finale, Joachim Bottieau a de nouveau fait taire les critiques qui l’entourent à Budapest. Trop souvent sous-estimé, le judoka hennuyer a prouvé lors des championnats d’Europe qu’il faisait partie des tout meilleurs de sa catégorie (-81 kg). Et avec la manière en plus…

Actuellement tout proche du Top 20 mondial, le sociétaire du Grand Hornu a confirmé que sa médaille de bronze déjà obtenue l’année passée n’était pas due au hasard. Que du contraire…

©  AFP

Joachim Bottieau n’a pas chômé pour atteindre le podium européen. © AFP

«En 2012, il était monté sur le podium malgré la pression qui l’entourait, alors que sa qualification olympique en dépendait, se souvient son coach, Damiano Martinuzzi. Cette fois-ci, il décroche une nouvelle médaille face à des adversaires très coriaces. Il suffit de voir les deux Géorgiens qu’il affronte en demi et en petite finale pour prendre la pleine mesure de sa performance. Ceux qui pensent qu’il n’est pas à sa place sur ce podium européen ne connaissent rien au judo.»

Et l’entraîneur francophone d’ajouter que son protégé a toujours ramené une breloque de ses championnats d’Europe.

Physiquement au top – Joachim Bottieau a enchaîné cinq combats de grosse intensité sur sa journée – le Hennuyer doit surtout sa médaille à son mental. «Je n’ai jamais douté de l’issue de son tournoi, assure Damiano Martinuzzi. Joachim était concentré sur la médaille.Le seul regret concerne peut-être juste sa demi-finale.» Une demi-finale où le Belge a poussé le futur champion d’Europe jusque dans ses derniers retranchements. «Tchrikishvili était un peu trop fort pour moi, reconnaît Joachim Bottieau. Le rencontrer en finale aurait été mieux pour moi… Je pense que j’aurais pu faire l’argent cette année. » Un discours qui laisse entrevoir de belles possibilités pour les prochaines années.

«Je pense aussi que «Jo» a passé un cap lors de cet Euro, termine Damiano Martinuzzi. Non seulement, il a prouvé qu’il pouvait assumer son rôle de favori dans sa catégorie, mais il a également démontré qu’il se rapprochait du top mondial en accrochant un gars aussi costaud que le Géorgien qu’il rencontre en demi. » De bon augure avant les championnats du monde qui se profilent à l’horizon.

© Alan MARCHAL

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