Nikiforov à l’Euro : “Ce titre, il me le faut !”

Publié le 22 April 2017

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Co-leader de la délégation belge à seulement 24 ans, Toma Nikiforov compte bien décrocher l’or à l’Euro de Varsovie.

Après une troisième et deuxième place en 2015 et 2016, Nikiforov veut le titre. © EdA – Alan MARCHAL

En l’absence du médaillé olympique Dirk Van Tichelt, forfait à cause d’une blessure à la cheville, Toma Nikiforov (-100 kg) est donc le porte-drapeau masculin du judo belge aux championnats d’Europe de Varsovie. Et sans doute son plus grand espoir de médaille.

Vice-champion d’Europe en titre, l’athlète bruxellois, déjà 3e en 2015, n’a qu’un objectif en tête: le titre. «Je tourne autour depuis deux ans, râle-t-il. Maintenant, il me la faut cette médaille d’or!»

Loin d’être bloqué par les attentes que son statut de leader de la délégation belge suscite, Toma Nikiforov (24 ans) – qui rencontrera peut-être le nouveau vice-champion olympique des -90 kg, Varlam Liparteliani, dès le 2e tour – est même très excité à l’idée de monter sur les tapis polonais.

«Je prépare ce tournoi depuis des semaines. J’ai notamment participé à des stages intensifs au Kazakhstan et en Azerbaïdjan pour peaufiner mon judo. Tout a été fait pour que j’arrive en forme à Varsovie. Il n’y a donc pas de raison que je stresse. » D’autant plus que le sociétaire du Crossing Schaerbeek, 8e au ranking mondial, a déjà prouvé cette année qu’il était capable de battre les meilleurs.

«Même si mon début de saison n’a pas été parfait (NDLR: il a notamment été sorti prématurément au Grand Chelem de Bakou), j’ai démontré que j’avais les qualités pour m’imposer face à tout le monde. Il suffit de voir qui je bats pour m’imposer à l’Open de Visé et au Grand Prix de Düsseldorf… Frey, Wolf, Armenteros, Peters: croyez-moi, ils ne sont pas dans le Top 20 de la catégorie pour rien.»

Motivé par les jeunes

Conscient qu’il devra batailler à Varsovie pour succéder au Néerlandais Henk Grol, Toma Nikiforov se méfiera avant tout de lui-même: «Il faudra que je maîtrise mes pulsions, mais si j’écoute les conseils des entraîneurs et que je respecte la tactique mise en place, je dois pouvoir me qualifier pour le bloc final. » Et après? «Difficile à dire car le judo reste un sport aléatoire où un seul mauvais choix nous coûte la victoire.»

Co-leader, avec Charline Van Snick, d’une délégation belge rajeunie, le Bruxellois compte bien prouver une nouvelle fois que la valeur n’attend pas le nombre des années. «Voir tous ces jeunes qui viennent gonfler les rangs de notre équipe nationale, ça me motive encore plus.» De bon augure pour le spectacle.

© Alan MARCHAL

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