Charline Van Snick a décroché sa première médaille dans sa nouvelle catégorie de poids (-52 kg), ce vendredi, en arrachant le bronze au Grand Chelem de Bakou.
Van Snick a battu trois membres du Top 20 sur les tapis azéris. © Marina Mayorova
L’histoire retiendra donc que c’est en Azerbaïdjan que Charline Van Snick a ouvert son palmarès dans sa nouvelle catégorie de poids (-52 kg).
Après une première sortie pleine d’enseignements et assez positive au Grand Chelem de Tokyo, en décembre dernier, la Liégeoise a profité de sa première compétition en 2017 pour s’emparer d’une première médaille internationale, à savoir le bronze.
«Je suis fière de moi, nous dit-elle au téléphone. J’ai montré, ici, que je suis déjà compétitive.»
Classée 89e au ranking mondial (IJF), la Parisienne d’adoption, qui a repoussé son début de saison en raison d’une blessure au péroné occasionnée lors d’un stage hivernal, a entamé son tournoi azéri par une victoire difficile contre l’Israélienne Ariel Bezalel (IJF 72). Menée par trois waza-ari, la médaillée olympique s’en est sortie grâce à une immobilisation.
«J’avais très mal débuté la journée. Je n’étais pas dedans. Je manquais de réactivité mais je n’ai pas paniqué. Et j’ai attendu le bon moment…»
Défaite ensuite aux pénalités, au golden score, en quarts de finale par la Roumaine Alexandra-Larisa Florian (IJF 19), Charline Van Snick a redressé la tête en repêchages grâce à son travail au sol.
Lauréate de sa finale de repêchages contre la Polonaise Karolina Pienkowska (IJF 20) grâce à un étranglement, la Belge a poursuivi sur sa lancée en réalisant une clé de bras sur l’Israélienne Gili Cohen (IJF 7) en petite finale. Bilan des courses ? Trois victoires au sol et une médaille de bronze qui ouvre son palmarès dans sa nouvelle catégorie de poids.
«Je suis d’autant plus satisfaite que les combats se sont enchaînés très vite. Or c’est dans le dernier que j’ai pris le plus de plaisir, que je me suis sentie pleinement moi-même, moins figée. Cela veut dire que je suis bien physiquement.»
La semaine prochaine, elle participera au tournoi de Casablanca pour parfaire ses gammes avant l’Euro de Varsovie (20-23 avril), où elle compte mener la vie dure à ses adversaires. «J’ai quand même combattu trois filles du Top 20 et vaincu la 7e mondiale. Je sais déjà où je me situe même si j’ai encore une marge de progression.» «Elle peut gagner en explosivité», précise Cédric Taymans, le DT d’une fédération francophone qui ne compte plus la Liégeoise sous sa coupole.
© David LEHAIRE et Alan MARCHAL
