Eliminé dès les 1/16es de finale des Jeux olympiques, Joachim Bottieau est “dégoûté” pas sa défaite.
Bottieau regrette d’avoir attendu la pénalité pour passer à la vitesse supérieure. © Belga
Battu d’une seule pénalité, le Boussutois avait du mal à digérer sa défaite en sortant du tapis. “Je trouvais cela un peu dur, estime-t-il. J’avais l’impression d’attaquer, d’attaquer, d’attaquer. Lui était puissant mais il ne m’a jamais mis en danger une seule fois. Alors que moi j’ai fait plusieurs grosses attaques.”
“Triste de ne pas avoir pu montrer mieux que cela”, Joachim Bottieau (-81 kg) nourrit quelques regrets : “J’aurais peut-être dû m’engager plus au début du combat mais avec la pression de l’événement ce n’est pas évident. Quand j’ai été mené, j’ai mis la gomme au niveau du marquoir, pour lui mettre un shido. Lui n’a pas fait grand chose sur le combat. Il a fermé le match à fond. Il ne s’engage pas beaucoup. Un peu à l’italienne, très tactique. Perdre comme cela, c’est difficile.”
Son coach, Damiano Martinuzzi, analysait un peu différemment le combat. “Il n’a jamais trouvé la clé, explique-t-il. Le shido qu’il reçoit est juste. Il a les deux bras tendus, une attitude négative. Sur le début de combat l’Italien aurait dû prendre un shido pour non-combativité. A partir de là (du shido de Bottieau), les Italiens sont des professionnels pour gérer les combats. Ils mènent la danse. C’est le judo.”
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