Van Snick sur le toit de l’Europe: «Surtout heureuse de la manière»

Publié le 21 April 2016

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Championne d’Europe pour la deuxième année consécutive, Charline Van Snick balaie les critiques d’un revers de la main : « Aujourd’hui, j’ai montré que j’étais au-dessus des autres. »

Même par téléphone, on devine le large sourire de Charline Van Snick (-48 kg). C’est que la judoka liégeoise a réussi une grosse performance sur les tapis de Kazan en conservant son titre de championne d’Europe.

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Charline Van Snick était « au-dessus des autres judokas » à Kazan. © Belga

Charline Van Snick, quel est votre sentiment après ce deuxième titre ?

Je ressens de la joie, forcément. Je suis trop contente de ma journée. Ce deuxième sacre européen était un de mes objectifs de la saison et je l’ai atteint. Je suis surtout heureuse de la façon dont je me suis imposée, en marquant de très beaux points à chaque fois. Je suis aussi restée lucide et sereine durant tout le tournoi, en appliquant la tactique qu’on avait mise sur pied… Excepté quelques détails que je peux encore régler, je n’ai pas commis de grosses erreurs. Même quand j’ai été menée aux pénalités en finale, j’ai prouvé que j’avais plus d’un tour dans mon sac : c’est très positif. Bref, j’ai montré que j’étais au-dessus des autres et j’en suis fière.

Avant l’Euro, certains se posaient toutefois des questions sur votre forme…

C’est vrai, on me posait beaucoup de questions sur mon début de saison en dents de scie et je dois bien avouer que ça m’énervait car je savais que je n’avais pas perdu mes qualités. Perdre au premier tour d’un grand tournoi, ça arrive à tout le monde, je pense. Personne n’est à l’abri d’un coup de moins bien… Aujourd’hui, j’ai prouvé que j’étais toujours la même Charline qu’avant.

© Belga

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Ce deuxième titre est celui de la confirmation. A-t-il une signification particulière pour vous ?

Sincèrement, je suis juste très heureuse de ce que j’ai accompli. Mais en judo, je sais aussi qu’il faut tout le temps se remettre en question… C’est ce que j’ai fait après mon début de saison et c’est ce que je ferai avant d’aborder le Masters par exemple. Après, je suis loin de penser que plus aucune fille en Europe ne peut me battre. Ce serait une erreur de ma part de prendre mes adversaires de haut. Ce n’est pas du tout mon genre…

À Kazan, vous avez marqué les esprits avant les Jeux de Rio.

Pour être honnête, je ne pense pas encore vraiment aux Jeux Olympiques. Pour l’instant, je profite de ce titre européen, c’est tout. Rio, ce n’est pas encore pour tout de suite.

Quels sont vos plans pour les jours qui viennent ?

Dans l’immédiat, je compte faire un petit break, mais je sais qu’il faudra m’y remettre assez vite pour le Masters (qui se déroule à Mexico, du 27 au 29 mai, NDLR).

© Alan MARCHAL

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