Un dojo fédéral plein de promesses

Publié le 11 February 2016

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Les travaux du futur dojo fédéral de la Fédération francophone de judo avancent bien. Et laissent entrevoir quelques beaux projets d’avenir.

© EdA - Alan MARCHAL

Le futur dojo fédéral se dresse à quelques mètres du boulevard de Lauzelle. © EdA – Alan MARCHAL

Louvain-la-Neuve. 26 mai 2015. Avec l’ancien et l’actuel ministres des Sports André Antoine et René Collin ainsi qu’Eddy De Smedt, responsable du haut niveau au Comité olympique (COIB), le président de la Fédération francophone belge de judo (FFBJ), Michel Bertrand, pose la première pierre du futur dojo fédéral sur le terrain de l’ancienne triplette du Blocry. Une petite dizaine de mois plus tard, le projet prend forme.

Les premières colonnes fixées et le plafond déjà visible, le futur Q.G. des judokas francophones se dresse peu à peu devant le public venu assister aux championnats régionaux de judo qui se déroulaient ce week-end au Blocry. « Ce n’est bien sûr pas un hasard si nous avons décidé d’organiser ce Régional 2016 à Louvain-la-Neuve, sourit Jean Gretry, secrétaire général de la FFBJ. L’idée est de concrétiser le lien très fort qui existe désormais entre notre ligue et Louvain-la-Neuve. C’est une façon de sensibiliser tout le monde à ce rapprochement. » Un rapprochement qui devrait se matérialiser définitivement en août prochain avec l’ouverture du dojo.

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Nos élites pourront bénéficier des avantages que nous procure notre partenariat avec l’UCL, comme le fait de négocier un logement à proximité du dojo.

»

« Pour l’instant, les travaux se déroulent comme prévu, assure Jean Gretry. Les délais sont respectés et nous ne rencontrons presque aucun souci technique. » Le gros œuvre toujours en cours, la Fédération entrevoit déjà « la salle d’entraînements à droite de l’entrée, les vestiaires à gauche et les bureaux administratifs à l’étage ». « On sent que ce projet devient de plus en plus concret… Par exemple, lors de la prochaine réunion de chantier, on évoquera la façon dont nos bureaux seront reliés à la fibre optique de l’UCL et au serveur du Blocry. »

Un win-win

D’un coût total d’un million et demi d’euros et d’une surface de 1 000 m2 , ce dojo servira prioritairement aux entraînements des élites francophones. Mais pas seulement… « C’est un vrai partenariat qui débute avec l’UCL, poursuit le secrétaire général de la FFBJ. Ainsi, si l’université en fait la demande, nous aurons la possibilité de scinder la salle en deux. D’un côté, le staff sportif donnerait son cours tandis que, de l’autre côté, le service des sports de l’UCL organiserait une activité différente. Pour peu que ce soit compatible avec le judo, rien n’est impossible. Par exemple, on sait déjà que Michel Jouniaux, dans le cadre de ses cours universitaires en sciences de la motricité, utilisera notre dojo. C’est un échange de bons procédés. » Car, si la FFBJ met à disposition son dojo sous certaines conditions, elle a désormais la priorité sur la réservation des salles du Blocry par exemple. De quoi envisager l’organisation de nombreux tournois officiels, comme le Régional de cette année, à Louvain-la-Neuve.

« Même si la disposition générale du complexe sportif ne semble pas optimale pour accueillir un National, le Blocry a toutes les qualités requises pour accueillir fréquemment des championnats régionaux notamment, acquiesce Jean Gretry. Sans oublier que nos élites pourront aussi profiter des équipements qui seront installés dans la grande salle indoor qui sera construite à quelques pas, de l’autre côté du boulevard. » De quoi séduire définitivement les judokas francophones.

Moins de 200.000 euros à débloquer

Si le gros oeuvre avance bien, la Fédération francophone songe déjà à “habiller” ses futures installations. Entre les tatamis – “Cédric Taymans est assez pointilleux sur le sujet” – et les bancs des vestiaires, un marché inférieure à 200.00 euros sera bientôt traité par InfraSports. “Mais cela ne devrait pas poser de problème”, estime Jean Gretry.

© Alan MARCHAL

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