Affaire Van Snick : non-lieu prononcé en faveur de son ex-coach

Publié le 2 February 2016

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La justice a prononcé un non-lieu dans l’affaire opposant la judoka Charline Van Snick à son ancien coach Damiano Martinuzzi, a fait savoir ce dernier.

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Martinuzzi veut laisser ce procès derrière lui. © Belga

La championne d’Europe en titre avait déposé une plainte pénale avec constitution de partie civile le 24 octobre 2013 à la suite de son contrôle positif à la cocaïne lors des championnats du monde de Rio de Janeiro le 26 août de la même année.

Médaille de bronze, Van Snick avait perdu celle-ci et été suspendue deux ans pour dopage le 3 janvier 2014. Le 4 juillet de la même année, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) avait accepté l’explication du sabotage et annulé la suspension de deux ans.

Charline Van Snick, qui avait porté plainte contre X, soupçonnait Martinuzzi, qui était son coach à l’époque, d’être responsable de ce contrôle positif en ayant introduit la cocaïne dans sa poudre Energy Boost.

La justice liégeoise a enquêté pendant deux ans avant de conclure qu’aucun élément ne permettait d’impliquer Martinuzzi.

La Chambre du Conseil de Liège a prononcé à huis clos le non-lieu le 6 novembre dernier et la décision a été enregistrée au Greffe du Tribunal de 1e instance de Liège le 1er décembre 2015.

«Cette décision judiciaire confirme mon innocence et met définitivement un terme à une période qui a été très difficile pour ma famille et moi-même» a déclaré Damiano Martinuzzi. «Il va de soi que Charline Van Snick reste une des meilleures athlètes de judo dans sa catégorie. Pour moi, le passé est définitivement derrière moi. Je regarde vers l’avenir et je veux continuer à accomplir de très bons résultats avec les athlètes exceptionnels que j’assiste (dont Toma Nikiforov, NDLR).»

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