Ce mardi, Ilse Heylen prendra normalement part à ses derniers championnats du monde à Astana. Une compétition qui ne lui a jamais souri.
Heylen affrontera Bishop pour son entrée en matière aux Mondiaux d’Astana. © Belga
C’est en 2005, au Caire, qu’Ilse Heylen (-52 kg) a fait ses débuts dans un Mondial. A l’époque, la protégée d’Olivier Berghmans succède alors à Kristel Taelman (2003), Inge Clement (1999-2001), Heidi Goossens (1995) mais surtout Nicole Flagothier (3e en 1997), la seule Belge à avoir été médaillée dans cette catégorie dans un championnat du monde. Battue par la Portugaise Telma Monteiro en Egypte, la Louvaniste, championne d’Europe en titre, est éliminée en 1/16es de finale. Ce premier Mondial ne restera pas un grand souvenir. Et cela ne s’améliorera pas avec les années…
Malgré une médaille de bronze aux JO 2004 et trois Top 8 olympique, Ilse Heylen ne parviendra jamais à s’imposer réellement dans un championnat du monde. Pour preuve, en 6 participations, ses meilleures prestations restent une 1/8e de finale en 2007 et 2011. Avec 5 victoires seulement pour 7 défaites, le bilan de la Belge dans les Mondiaux est trop faible pour une judoka de sa trempe.
Malgré tout, Ilse Heylen possède un record impressionnant de 49 médailles, dont 17 ont été acquises dans des compétitions internationales, soit plus que les 49 médailles d’Ulla Werbrouck ou que n’importe quel autre judoka belge.
Classée à la 11e place mondiale (son meilleur classement était une 5e place en 2010, NDLR), une 50e médaille à Astana serait donc l’assurance pour la Louvaniste d’arracher un premier podium dans un Mondial, mais aussi de faire un grand pas vers les Jeux de Rio. De quoi motiver définitivement la plus expérimentée des compétiteurs de ces championnats du monde à forcer le destin et entrer dans l’histoire du judo comme étant le judoka la plus âgée à décrocher un podium dans un rendez-vous de cet envergure.
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© Hans VAN ESSEN (JudoInside)
