Anne Ravays, un retour et des défis

Publié le 28 February 2014

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Inscrite au « Concours Kata Marcel Clause » de ce dimanche, Anne Ravays est revenue à la compétition après plusieurs mois d’absence. Avec l’envie et la volonté de se faire plaisir avant tout.

© Carlos Ferreira (FFBJ)

“C’est parfois compliqué de gérer la vie de famille, le judo et les ambitions. personnelles.” © Carlos Ferreira (FFBJ)

Pour tous ceux qui suivent un peu le kata en Belgique, Anne Ravays fait partie des figures de proue de la discipline. Plusieurs fois récompensée pour son travail en Juno-Kata, la judoka bruxelloise revient à la compétition après une longue absence. Un retour qui demande beaucoup de passion et d’envie.

« Après la naissance de mon deuxième enfant, j’ai ressenti le besoin de refaire du judo, explique l’ancienne lauréate du « Marcel Clause ». Le kata m’a beaucoup manqué. Voir les autres répéter leurs mouvements sans pouvoir les accompagner sur les tatamis était assez frustrant. » Une frustration qui a sans doute nourri son appétit jusqu’à la reprise, il y a quelques semaines. Avec, comme premier objectif, de retrouver un partenaire.

Surtout connue pour avoir formé une paire redoutable avec Nathalie De Pauw, Anne Ravays répète désormais le Juno-Kata avec Sophie Dallons. « L’air de rien, dénicher un judoka qui convient à sa propre morphologie et à ses horaires n’est pas si simple. J’ai eu de la chance de trouver Sophie. »

A raison de quelques heures par semaine – « On se voit dès qu’on peut, ce qui n’est pas toujours évident avec nos vies de famille et nos boulots » -, les deux judokas se rejoignent donc pour enchaîner Mune Oshi et autres Tsuki Age. « Comme on connaît bien le kata, on passe le principal de notre temps à peaufiner les petits détails, tout ce qui peut faire la différence en compétition. C’est pourquoi on se filme un maximum et on demande conseil auprès des autres spécialistes du genre comme Michel Kozlowski ou Heidi De Groote et Erika Daem. »

Des kilomètres parcourus à répéter le Juno-Kata avec Sophie Dallons, Anne Ravays espère bien en tirer quelques médailles. « Forcément, c’est l’objectif de tout compétiteur. Dans le cas du « Marcel Clause », on souhaitait avant tout voir où on en était par rapport à la concurrence. » Avec, dans un coin de la tête, l’ambition de participer à nouveau à un grand championnat. « Mais ça demande du budget… » Et ça, c’est une autre histoire.

© Alan MARCHAL

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