L’Ottintois espère prouver en Croatie qu’il faut compter sur lui à l’avenir. © D.R.
L’Ottintois Aymeric Glowacki participe aux championnats d’Europe juniors en Croatie. Sans se mettre la pression.
Les juniors belges (U20) ont embarqué hier à Charleroi pour les Championnats d’Europe à Porec, en Croatie, qui se dérouleront du vendredi 21 au dimanche 23 septembre prochains.
Présent dans la sélection belge, l’Ottintois Aymeric Glowacki espère évidemment pouvoir s’illustrer et aller le plus loin possible mais celui qui fait partie des jeunes espoirs du judo belge n’aime pas faire de pronostics.
«Ce n’est jamais bon d’annoncer à l’avance ce qu’on veut réaliser dans notre discipline, signale Aymeric. Je n’aime pas trop les pronostics mais cela n’empêche pas qu’on puisse être assez optimiste quant à un classement positif.»
Le judoka du Gishi Jambes ne part pourtant pas dans l’inconnu : «Au fil des compétitions, on apprend à connaître ses adversaires. En plus, il y a le ranking mondial de notre catégorie qui donne des indications sur le niveau de chacun. C’est un classement qui n’est cependant pas fiable à 100 % mais cela peut donner une idée sur nos adversaires.»
Et, chez les plus de 100 kg, l’adversaire numéro 1 n’est autre que le Russe Anton Kribobokov : «Je pense que c’est le plus fort actuellement mais, ce classement, ça ne donne qu’une indication. En effet, tous les athlètes n’ont pas l’occasion de participer à des rendez-vous internationaux qui rapportent évidemment de nombreux points. Personnellement, je pointe actuellement à la 22e place mais il y a des gars devant moi que j’ai déjà battus.»
«Je n’aime pas faire de pronostics»
C’est dimanche que le jeune Ottintois montera sur le tatami en Croatie avec le grand espoir de faire mieux que l’an dernier à Lommel.
«C’était ma première grande expérience au niveau international. J’ai perdu au premier tour mais depuis lors, j’ai évolué correctement. Cela ne veut pas dire que je vais tout casser ce dimanche mais voilà, je suis très motivé au même titre que toute la sélection belge.
Après le stage à Jodoigne à la fin du mois d’août, on s’est entraîné deux fois par jours avec les gars repris dans la sélection. On a une équipe soudée et motivée qui se retrouve dans une bonne dynamique. Oui, le judo reste un sport individuel mais quand on se retrouve dans un tel groupe, tout le monde te pousse à te surpasser et cela n’a pas de prix.»
Troisième en Italie lors d’un rendez-vous du calendrier de l’European Tour, Aymeric aurait pu réaliser un autre podium à Berlin «mais des soucis d’arbitrage et un peu d’énervement m’ont fait perdre mes moyens. Je termine cinquième alors que j’aurais pu prendre place sur le podium. Le judo, ça tient aussi à des détails et même si je ne suis pas catalogué comme le meilleur en Croatie, tout reste possible. D’autant plus que je connais la plupart de mes adversaires. Mais, je le répète, je n’aime pas faire de pronostics. Et, en plus, cela ne fait qu’un an que je suis sur le circuit international.»
Après une tentative dans ses études en kiné, Aymeric se lance dans des études en économie à l’UCL : «Des études auxquelles je vais donner la priorité la prochaine année. Cela ne veut pas dire que je délaisse le judo mais voilà, il va falloir que je passe en deuxième bac’. En plus, après l’Euro en juniors, mon grand objectif sera de bien figurer aux championnats de Belgique senior, ma future catégorie.»
En plus, en Croatie, Aymeric pourra compter sur le soutien de sa famille qui a décidé de combiner ses vacances avec le championnat d’Europe. Une bonne idée…
N. M.
